Le syndrome de la hotte ?!
Ne cherchez pas sur Wikipédia, la page n’existe pas encore… mais j’y pense.
Le syndrome de la hotte, c’est le nom que j’ai donné à un phénomène psychologique inconscient, source d’anxiété et lié à la procrastination du quotidien. Bien l’identifier vous permettra de le surmonter et d’améliorer votre productivité et votre organisation professionnelle au quotidien.
On commence par une première mise en situation.
Vous êtes en famille en train de souper (dîner pour nos amis français) à la table de la cuisine. Aujourd’hui, c’est du poulet estragon, et le poulet, ça a tendance à fumer un peu à la cuisson. La hotte est sur 3 et tourne à plein régime. Ça se raconte ses journées, ça rigole et le temps passe… au bout de 25 minutes, quelqu’un se lève chercher un cure-dent, et en profite pour éteindre la hotte.
Le calme, l’étrange et soudain bienêtre que vous ressentez tous.
« Haaaaa, ça fait du bien quand ça s’arrête!! »
Vous n’en aviez même pas conscience, mais ce bruit sourd qui résonnait à vos oreilles provoquait chez vous un grand inconfort, et ce n’est qu’au moment où il cesse que vous en prenez conscience.
Peut-être que déjà à ce stade, certains commencent à me voir venir.
Seconde mise en situation, puis je vous explique.
Vous avez promis à votre conjoint de renvoyer les papiers pour les primes des panneaux solaires, mais bizarrement ça ne vous emballe pas plus que ça.
Vous décidez donc que ça peut attendre et glissez cela dans un coin bien accessible de votre tête. Dans la semaine c’est en ordre.
Heureusement, car ça doit absolument être envoyé avant le 25, sinon vous passerez à côté et ce n’est évidemment pas une option.
À l’insu de votre plein gré, comme qui dirait, la semaine passe et vous n’avez pas eu l’occasion de le faire.
Dans le coin bien accessible de votre tête où vous aviez stocké cette information, sont venues s’ajouter quelques autres tâches par-dessus.
Vous y pensez moins, mais ça vous trotte dans la tête malgré tout…
Heureusement, parce que votre conjoint ne vous le rappellera pas. Vu l’importance de la tâche, c’est surement déjà en ordre.
La semaine suivante est déjà bien entamée et vous n’avez à nouveau pas encore eu l’occasion d’envoyer ce foutu formulaire C39x23.2. « Ce foutu formulaire » ? Ce qui était une petite contrainte à faire à court terme est en train de vous miner petit à petit.
Vous vous voilez un peu la face, parce que vous savez pertinemment bien que l’on va vous demander toute une série d’infos que vous n’aurez pas sous la main, et que ça va être la croix et la bannière.
En plus, vous êtes encore large au niveau du délai… enfin… il vous semble. C’était la semaine passée ou il y a 15 jours qu’on a parlé de ça?
Bon, ça a assez duré, vous prenez votre courage à deux mains, empoignez la farde « Travaux maison » et commencé à compléter ce formulaire de la terreur.
Tout d’abord, vous constatez avec un grand soulagement que vous êtes encore dans les délais. De toute façon, vous en étiez pratiquement sûr…
Finalement, vous êtes même agréablement surpris, c’était moins compliqué que prévu et le mail vient de partir, tout est en ordre.
Et là, bien au-delà de ce que vous auriez imaginé, vous ressentez un immense et profond soulagement ! Vous comprenez à l’instant à quel point ce petit problème était devenu immense.
Il aura fallu qu’il soit réglé pour en prendre conscience. Avant ça, vous l’auriez classé dans les petites contraintes à régler.
Est-ce que ça commence à être plus clair pour vous?
Je suis sûr que oui, mais je conclus quand même.
Le syndrome de la hotte, c’est donc la métaphore entre le bienêtre physique que l’on ressent après avoir coupé une hotte de cuisson qui fonctionnait à plein régime, et le bienêtre psychologique que l’on ressent après avoir réglé un problème que l’on avait, plus ou moins sciemment, laissé pourrir.
Dans les deux cas, on ne mesure l’impact négatif du problème quand il était d’actualité, qu’a posteriori, grâce à l’intensité du soulagement que l’on ressent lorsqu’il cesse.
Je ne vois pas le rapport avec Symbium? 🤔
J’avoue que le lien est encore un peu ténu à ce stade. Voici une mise en situation plus professionnelle, oui encore, mais c’est la dernière, qui devrait vous parler.
Qui n’a jamais regardé du coin de l’œil une pile de papiers déposée en vrac sur le coin de son bureau.
C’est votre « todo-list » à faire normalement rapidement, mais qui croit de façon un peu inquiétante depuis quelques jours…
Ce qui était 2/3 choses mineures à faire en vitesse, devient progressivement une boite de pandore dans laquelle vous espérez de tout cœur qu’il n’y a pas une tâche urgente dont vous auriez complètement oublié la présence.
Tous les jours, vous arrivez au bureau et vous vous dites « Allez, aujourd’hui je règle tout ça une bonne fois pour toutes ». Puis vous recevez un mail concernant un projet qui vous tient à cœur, quelques coups de téléphone qui trainent un peu, un collègue qui vient vous raconter son épique retour de vacances … plus surement quelques autres choses, car la journée est passée que vous n’y avez vu que du feu.
Toujours est-il que vous n’avez pas touché à votre pile de papiers.
Elle a même pris un peu de galon grâce aux deux papiers que vous avec machinalement déposés en haut de la pile lorsqu’on est venu vous les déposer. Vous vous demandez même si elle ne commence pas à se permettre de vous défier du regard.
Ce qui était juste un tout petit peu de paperasse rébarbative est inconsciemment en train de devenir de plus en plus anxiogène…
Le lendemain, par le plus grand des hasards, vous tombez un peu du lit en vous levant une heure plus tôt que d’habitude, vous n’arriviez pas à vous rendormir.
Admettons, c’est un hasard…
Vous arrivez donc une heure et quart plus tôt que d’habitude, ça roule mieux à cette heure-là, et vous profitez du calme plat de l’aube pour attaquer directement ce qui était en train de devenir votre pire cauchemar.
Pas de téléphone, de mail, personne au bureau, en 45 minutes, tout est plié.
Boh, finalement ce n’était pas grand-chose, je me suis tracassé pour rien ! Enfin, pour rien…
Si l’on oublie ce document à renvoyer absolument aujourd’hui et le retour que vous aviez promis de donner à votre bon client fin de semaine passée. Il vous aime bien, il ne vous en tiendra pas rigueur, mais il ne faudrait quand même pas que ça arrive trop souvent…
Waw, que cette journée commence bien, vous avez mérité un petit café ! Vos collègues viennent d’arriver et ils vous trouvent particulièrement détendu et de bonne humeur ce matin, mais vous n’oserez pas trop leur avouer pourquoi.
S’ils savaient que vous venez d’éteindre une énorme hotte qui, au fil des jours, était passée d’un doux ronronnement félin à un moteur de tracteur tondeuse deux-temps mal entretenu dans votre tête.
Vous n’en aviez pas conscience, en tout cas pas à ce point-là, mais cette insignifiante pile de papiers était petit à petit en train de vous pourrir la vie.
Je ne vois toujours pas le rapport avec Symbium... 🧐
J’y viens, désolé! Votre fameuse pile de papiers, elle est à la fois propre à votre activité et à votre rôle dans l’entreprise.
Votre pile est unique, un mélange spécifique de tâches, de rôles un peu hybrides que vous jouez et pour lesquels vous devez partir à chaque fois à la chasse aux infos, des échéances qui doivent s’intercaler dans celles de vos collègues… Vos collègues, qui ont eux aussi, une pile sur le coin de leurs bureaux qui leur est propre.
Oui ok, vous voyez plus ou moins ou je veux en venir, mais c’est un peu flou et abstrait pour vous.
Vous ne vous sentez pas trop capable de décrire ces particularités, et encore moins de définir comment les gérer plus efficacement.
On y est, vous l’aurez compris, c’est là que Symbium peut vous aider.
C’est notre métier, comprendre une organisation interne dans sa globalité, identifier les flux d’informations, les points de frictions qui génèrent des erreurs et du stress, et trouver des solutions à tout cela.
Ensuite, on les développe et les intègre en douceur dans votre entreprise. Petit à petit, les tâches sont plus claires, les délais ne peuvent plus vous échapper et les informations nécessaires pour votre gros rapport trimestriel sont à votre portée.
On ne vous promet pas qu’il n’y aura plus jamais un post-it marqué d’un gros « attention » sur votre écran, tout comme on ne peut garantir que toutes vos journées seront douces et paisibles, mais on peut vous promettre que l’on aura tout mis en œuvre pour faciliter votre quotidien au maximum et que les résultats seront là.
Une application qui correspond vraiment à vos besoins, c’est plus de productivité, d’efficacité et de qualité. Mais pas que, sur le plan humain, c’est aussi moins de stress, moins de tensions internes, et donc plus de plaisir au quotidien. Moins de hottes finalement…
Maintenant que vous avez compris ce syndrome, vous allez d’ailleurs certainement en identifier quelques-unes les prochains jours.
Au-delà du fait que les comprendre vous aidera probablement à mieux les gérer, n’hésitez pas à nous passer un petit coup de téléphone… si tant est que l’on ne finisse pas dans la pile de papiers sur le coin du bureau 😏
On se rencontre, vous nous expliquez votre quotidien, vos chalenges, vos forces et faiblesses, et l’on discute avec vous des pistes d’améliorations.
Ensuite, on vous présente nos idées, notre vision pour votre entreprise et c’est vous qui décidez de si vous voulez creuser ce que l’on vous propose.
Pas d’engagement, pas de stress, pas de relances incessantes par la suite, juste se projeter le temps d’un petit rendez-vous dans ce que serait votre entreprise si l’on huilait tout ses rouages.
On espère avoir un jour l’occasion de vous en parler de vive voix.
À bientôt,
Guillaume
Éteigneur de hottes professionnel 😎